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Le gouvernement planche sur un dispositif pour les plus modestes agriculteurs.
Un "Chèque alimentaire" ou un chèque de "sécurité sociale alimentaire" ? Face aux risques de "pandémie de la faim" chez les plus pauvres, le gouvernement étudie un système d'aide qui permettrait à la fois aux plus modestes de manger des produits sains, et aux agriculteurs de vivre. "Il y a une inégalité alimentaire dans notre pays, ça veut dire qu'on n'a pas tous accès aux mêmes produits et face à cette inégalité alimentaire, comment on fait pour accompagner ?", s'est interrogé vendredi le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie sur BFM Business.
Une solution qui "ne convient pas" à la Confédération paysanne, car "elle encourage l'agriculture industrielle", affirme son porte-parole Nicolas Girod. "Notre idée, c'est la création d'une branche de la sécurité sociale garantissant un accès universel à l'alimentation -produits locaux, restauration collective". Le syndicat prône aussi la création de "caisses locales d'alimentation". Le président du Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), Pierre Thomas, choqué par le dénuement des étudiants, suggère de "d'abord lutter contre le gaspillage" en "récupérant tous les produits jetés qui ne correspondent pas aux normes".
Pour les agriculteurs, consultés par les pouvoirs publics, et interrogés, toute aide sociale nourricière devrait impérativement aider aussi les producteurs en difficulté, plutôt que de baisser les prix alimentaires comme le réclame la grande distribution. La FNSEA propose une "carte à puce" ou un "chèque" distribué par les CCAS (centres communautaires d'action sociale) permettant de dépenser 5 euros par jour dans des magasins de producteurs, des marchés locaux et dans les rayons de produits régionaux des supermarchés, pour des produits de base.
Le Secours populaire a recensé en 2020 une hausse de 45% des demandes d'aide alimentaire par rapport à 2019, tandis que les Restos du Cœur prévoient d'accueillir plus d'un million de personnes cet hiver, contre 875.000 en 2019-2020. Vincent Destival, délégué général du Secours Catholique, estime à 8 millions le nombre de personnes ayant besoin de l'aide alimentaire pour vivre, contre 5 en 2018.
Source (13/02/2021) : https://www.capital.fr/economie-politique/le-gouvernement-envisage-un-cheque-alimentaire-pour-les-plus-modestes-1393935